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Matila Malliarakis – Moncade, dit Le Favori

    Matila MalliarakisDiplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris, il interprète textes classiques et contemporains sous la direction, entre autres, de Michel Fau, Yann-Joel Collin, Claude Aufaure, Ludmilla Dabo, Francois Ha Van, Nicolas Liautard, Kester Lovelace, Julien Daillere et Gwenhael de Gouvello. Il écrit et met en scène Ne quittez pas et Philippine (Inédit). Il fait partie du Comité de lecteurs du Jeune Théâtre National et du comité de lecture de Poésie en Liberté.
    Au cinéma, il joue dans Hors les murs de David Lambert (Grand prix du public au 65e Festival de Cannes, pour lequel il reçoit de nombreux prix d’interprétation), dans Cruel d’Eric Cherrière aupres d’Yves Afonso et Hans Meyer, Le Cri de Viola de Claire Maugendre aupres de Christian Schiaretti et Audrey Bastien, Tout, tout de suite de Richard Berry d’après le roman éponyme de Morgan Sportes, il est récurrent dans la série de Canal+ Les Revenants de Fabrice Gobert.
    Actuellement il joue dans le spectacle Anquetil tout seul (d’après Paul Fournel), adaptation et m.e.s Roland Genoun au Studio Hébertot. Prochainement en tournage du second film d’Eric Cherrière Ni Dieu ni maître. Avec Nicolas Lormeau (de la Comédie-Française), la compagnie La TraverScene et la compagnie du Chemin Ordinaire, il aborde la question de la représentation à travers la création collective d’une forme théâtrale avec les lycées Henri IV, Gerard de Nerval ainsi que le Conseil Général de la ville de Clamart (92).

     

    Ce n’est pas moi qu’on aime, on aime vos faveurs,
    Et vos bienfaits, Seigneur, m’enlèvent tous les cœurs.
    Ce serait pour mon âme un sujet d’allégresse,
    Si le sort me laissait le cœur de ma maîtresse ;
    Je sens bien qu’il est doux et glorieux pour moi
    De devoir mes amis aux bontés de mon roi.
    Je voudrais dans l’ardeur du zèle qui m’inspire
    Que je vous dusse aussi tout l’air que je respire ; […]
    Mais, Seigneur, en amour c’est un plaisir extrême
    De ne devoir qu’à soi le cœur de ce qu’on aime,
    Et l’on meurt mille fois quand un objet chéri
    Peut confondre l’amant avec le favorI.

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