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Julie MENARD- La fière Lindamire / Isabella, « Prima donna »

    theatre 022 (853x1280)Comédienne et autrice, Julie Menard suit une formation au Conservatoire du 14ème arrondissement de Paris tout en menant des études théâtrales à la faculté de Censier.
    Elle commence par jouer sous la direction de Christian Benedetti au Théâtre Studio d’Alforville dans L’Amérique, suite de Biljana Srbljanovic. A vingt ans, elle écrit sa première pièce Une Blessure trop près du soleil éditée par l’Œil du souffleur. En 2007, elle rejoint la Compagnie Italique dirigée par Valérie Grail comme comédienne puis devient artiste associée durant les cinq années de résidence de la Compagnie à Rosny-sous-Bois . Elle joue et collabore à ses neufs dernières créations parmi lesquelles : Les Travaux et les jours de Michel Vinaver, Mademoiselle Julie d’August Strindberg, Ouasmok de Sylvain Levey, Lettre au directeur du Théâtre de Denis Guénoun ou L’Atelier de Jean-Claude Grumberg…
    En 2012, elle obtient une résidence d’écrivain avec le Conseil Régional d’IDF en association avec la Cie Italique et est accueillie en résidence à La Chartreuse. Elle écrit L’Envol, drame rock sur l’adolescence en collaboration avec le compositeur Stefano Genovese, inspirée par de jeunes gens rencontrés lors d’ateliers d’écriture et de jeu en Seine-Saint-Denis.
    En 2016, elle est en résidence à La Chartreuse pour l’écriture d’une pièce musicale Dans ta peau en collab. avec le compositeur Romain Tiriakian et joue au Théâtre de Belleville Fugue en L mineure de Léonie Castel mis en scène par Chloé Simoneau, prix du public lors du dernier concours de mise en scène du Théâtre 13.

     

     

    Oui, oui, votre disgrâce attire mon amour.
    Vous n’étiez pas à moi, Seigneur, avant ce jour :
    Les soins de cet État vous occupaient sans cesse,
    Et vous étiez à lui plus qu’à votre maîtresse ;
    Votre cœur, possédé par tous ces soins divers,
    Me confondait souvent avec tout l’univers.
    Cette confusion en amour est fatale.
    Je te rends grâce, exil, tu m’ôtes ma rivale :
    Aujourd’hui je triomphe, il n’est plus de faveur,
    Et Moncade pourra me donner tout son cœur.
    Que d’innocents plaisirs cet exil nous prépare !

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