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Scénographie, Lumières et Costumes : si Versailles m’était conté…

    La Création « Costumes » du Favori est signée Axel BOURSIER et Magali SEGOUIN, assistés de Roxane MARQUANT
    Elle fait la part belle à la qualité des tissus, aux couleurs et aux ornements : dentelles, passementeries, rubans, cannetilles… C’est l’époque de la parade et des précieuses.
    Ces silhouettes retranscrivent l’imaginaire du XVIIe siècle français sur un mode ludique, à travers des jeux de drapés et d’accessoires, dans un esprit burlesque, mêlant l’élégance de l’époque et une fantaisie décalée à la Tim Burton et à l’univers du Peau d’âne de Jacques Demy

    La Scénographie a été confiée à Delphine BROUARD, assistée de Vincent REMY
    Elle joue sur le merveilleux et la féerie des lanternes magiques de notre enfance : dans un jardin merveilleux, peuplé d’orangers en carton, devant un théâtre d’ombres où s’animent les silhouettes des courtisans, elle recrée la terrasse d’un château de conte de fées inspiré de la cour du Roi Soleil.

    La Création Lumières est signée de Florian GAYREL
    Du lever au coucher du soleil, elle éclaire sous toutes ses facettes cette cour d’antan en jouant avec les parts d’ombre et de lumière de cet Olympe entièrement dévoué à son monarque, où se côtoient rires et cruauté, légèreté et violence, confidences amoureuses et festivités royales.

    Note d’intention
    Par la modernité de son propos, la pièce pourrait être transposée à l’époque actuelle. Aurore Evain ne l’a pas souhaité, car c’est justement cette filiation entre hier et aujourd’hui qui l’intéresse et qu’elle souhaite mettre en lumière. Il s’agit de rendre à ce texte toute sa richesse scénique et spectaculaire en récréant malicieusement “l’Olympe” du Roi Soleil, tel qu’il nous a été transmis, avec ses mythes, ses utopies, ses fantaisies.

    La scénographie et le travail des lumières s’attachent à mettre en scène à la fois le « merveilleux » et l’artifice de cette nature désormais entièrement consacrée à la mise en valeur de la Cour. Le décor offre un miroir des jardins de Versailles, avec ses enfilades d’orangers en perspective, ses ombres  qui s’animent au fil de la journée, du lever au coucher du soleil.

    Je souhaite retranscrire la magie festive de cette performance, sur un mode ludique et moliéresque, en m’appuyant sur la Description que Mme de Villedieu a faite elle-même de cette fameuse soirée, et en suivant la méthode proposée par Florence Dupont. Afin de « rethéâtraliser le théâtre », elle suggère de « retrouver la réalité historique d’une comédie, la reconstituer comme événement culturel, comprendre quelles étaient ses fonctions et son but, étudier le contexte dans lequel étaient jouées ces pièces ».

    Pour faire partager au public cet événement que représente la mise en scène d’une des pionnières du théâtre, 350 ans plus tard, je propose donc une invitation au voyage, dans l’imaginaire du temps jadis… Le théâtre, c’est l’art de conter en images et en musiques des histoires à la fois proches et anciennes.

    Nous raconterons l’histoire d’une troupe de comédiens dell’arte venus jouer Le Favori à la cour du roi : grâce à la magie d’une lanterne magique et d’orangers en carton, ils sauront recréer l’illusion du spectacle et l’imaginaire du XVIIe siècle pour le bon plaisir du roi d’antan et du public d’aujourd’hui…

    Aurore Evain

     

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